Opertam Anima, Vaillans Cuers
Quel peut être ton age, âme mystérieuse ?
Tu sembles millénaire, en tout cas séculaire.
Ton savoir ancestral, ta sagesse plénière
Forcent l’admiration. Ta lumière est précieuse.
Quelles ont été tes vies, homme venu d’ailleurs ?
Tu sembles si parfait. Tu ne peux être humain…
Philosophe à l’Acropole, ou tribun romain ?
As-tu jamais été autre que le meilleur ?
De questions sans réponses en imagination,
C’est ton corps d’Apollon, objet de mes fantasmes
Qui revient sans répit m’agonir de sarcasmes.
Je sais bien , je ne suis rien et tu es alcyon.
Beau comme un dieu, riche de sang, un peu moqueur,
Je sais pourtant que sous le fard réside un cœur.
Un cœur vaillant, brave et fougueux, bouillant d’ardeur.
Un cœur de grâce et de lumière, Ô mon malheur !
Mes tendres mots, mon âme simple et ma douceur,
L’adoration qui me transcende à ta lecture,
Voilà tout ce que moi, et ma pauvre nature
Déposons à tes pieds, Ô vainqueur de mon cœur.
Et maintenant, Armonius, je suis pardonnée ?
Quel peut être ton age, âme mystérieuse ?
Tu sembles millénaire, en tout cas séculaire.
Ton savoir ancestral, ta sagesse plénière
Forcent l’admiration. Ta lumière est précieuse.
Quelles ont été tes vies, homme venu d’ailleurs ?
Tu sembles si parfait. Tu ne peux être humain…
Philosophe à l’Acropole, ou tribun romain ?
As-tu jamais été autre que le meilleur ?
De questions sans réponses en imagination,
C’est ton corps d’Apollon, objet de mes fantasmes
Qui revient sans répit m’agonir de sarcasmes.
Je sais bien , je ne suis rien et tu es alcyon.
Beau comme un dieu, riche de sang, un peu moqueur,
Je sais pourtant que sous le fard réside un cœur.
Un cœur vaillant, brave et fougueux, bouillant d’ardeur.
Un cœur de grâce et de lumière, Ô mon malheur !
Mes tendres mots, mon âme simple et ma douceur,
L’adoration qui me transcende à ta lecture,
Voilà tout ce que moi, et ma pauvre nature
Déposons à tes pieds, Ô vainqueur de mon cœur.
Et maintenant, Armonius, je suis pardonnée ?