C’est moi
Dans mes jours et mes nuits
Dans le soleil noir de mes insomnies,
Dans mes réveils aux bords affûtés de souffrance
Quand le corps est cathédrale des meurtrissures
Quand les pensées se fondent dans le doute
C’est à chaque pas dans la vie passante
A chaque souffle qui bouleverse l’air glacé
A chaque battement de cœur vibrant
A chaque petite mort d’un battement d’œil
A chaque silence qui retient les larmes aux cils
Je ne peux l’oublier, peut-être un peu moins y penser
Quand les rires des enfants me noient
Quand une goutte de pluie frappe ma joue,
Que le vent me chavire les cheveux
Que la mer m’enveloppe de son chant
Craindre la boîte aux lettres ou le téléphone
Les messages ou les missives des grands sachant
Quand l’aiguille extrait le venin qu’est mon sang
Les machines aux sons inhumains dans les sous-sols
Et ces couloirs que l’on colorie pour chasser la mort
Parfois je pose genoux à terre, fatigué
Parfois le silence est mon seul refuge
Mes mots sont noirs, mes pensées s’assombrissent
Il faut comprendre ce combat sans repos
Où je sais que je serai perdant malgré les efforts
C’est une usure lente et acquise
Chaque minute est un sursis, un vol de vie
Comprenez mes cris
Comprenez mes silences
C’est moi, c’est ma maladie ....
Dans mes jours et mes nuits
Dans le soleil noir de mes insomnies,
Dans mes réveils aux bords affûtés de souffrance
Quand le corps est cathédrale des meurtrissures
Quand les pensées se fondent dans le doute
C’est à chaque pas dans la vie passante
A chaque souffle qui bouleverse l’air glacé
A chaque battement de cœur vibrant
A chaque petite mort d’un battement d’œil
A chaque silence qui retient les larmes aux cils
Je ne peux l’oublier, peut-être un peu moins y penser
Quand les rires des enfants me noient
Quand une goutte de pluie frappe ma joue,
Que le vent me chavire les cheveux
Que la mer m’enveloppe de son chant
Craindre la boîte aux lettres ou le téléphone
Les messages ou les missives des grands sachant
Quand l’aiguille extrait le venin qu’est mon sang
Les machines aux sons inhumains dans les sous-sols
Et ces couloirs que l’on colorie pour chasser la mort
Parfois je pose genoux à terre, fatigué
Parfois le silence est mon seul refuge
Mes mots sont noirs, mes pensées s’assombrissent
Il faut comprendre ce combat sans repos
Où je sais que je serai perdant malgré les efforts
C’est une usure lente et acquise
Chaque minute est un sursis, un vol de vie
Comprenez mes cris
Comprenez mes silences
C’est moi, c’est ma maladie ....